More than leather & ivory

Stéphane AISENBERG

1 200 3 000 

More than leather & ivory

Photographie originale

Tirage numérique

Signé et numéroté

Edition de 10 par format

1 200 
2 000 
3 000 

    Pour Stéphane AISENBERG, les animaux sont un monde inconnu et lointain à découvrir. Parcourant la nature, il guette l’instant où l’émotion de l’animal sera à son comble. L’environnement de l’éléphant est extrait de l’image, lui laissant ainsi la possibilité de mettre en avant sa sensibilité. Le titre More Than Leather And Ivory souligne cette volonté de rendre le statut d’être sensible à l’animal. Plus que du cuir, sa peau est mise en valeur par le noir et blanc qui vient creuser de doux sillons. Nous pouvons rapprocher cette question du cuir qu’évoque Stéphane AISENBERG, à une célèbre photographie de Richard AVEDON : Dovima et les éléphants. Réalisée en 1955 pour Dior, le photographe joue du contraste entre le cuir de l’éléphant et la pâleur lisse du modèle. Cependant, dans la photographie de Stéphane AISENBERG cette blancheur de l’ivoire doit être dépassée : l’éléphant est « plus que de l’ivoire », sa défense est à peine visible, au profit de son oeil d’où émane une impression de mélancolique douceur.

    Richard AVEDON, Dovima with elephants, 1955

    Richard AVEDON, Dovima et les éléphants, pour Dior, 1955

    Henry BESTON, écrivain naturaliste américain et père du mouvement environnemental moderne, publie The Outermost House en 1928. De sa maison du Cape Cod au Massachusetts, il écrit sur la faune et la flore. Il tend à décrire des animaux sensibles, capables d’empathie, beaucoup plus proches des humains que nous pouvons le penser. Pour lui, “Nous avons besoin d’un autre concept plus sage et peut-être plus mystique d’animaux”. Les propos d’Henry BESTON justifie ainsi le travail de Stéphane AISENBERG, qui nous donne une vision de l’éléphant beaucoup plus spirituelle et émotionnelle que ce que l’homme lui attribue. Lorsqu’il le torture en volant ses défenses et sa peau dans un but lucratif et chamanique, l’être humain renie ainsi la douleur et la sensibilité de l’animal.

    Sebastião SALGADO, photographe et humaniste brésilien, publie l’ouvrage Genesis en 2013. Il rassemble des clichés issus d’une expédition de 8 ans dans les montagnes et les océans. Sebastião SALGADO porte une certaine attention à laisser les animaux dans leur environnement. Cet éléphant courant dans la poussière est théâtralisé par cette fumée presque irréelle qui surgit du sol de la savane. Comme Stéphane AISENBERG, SALGADO veut dresser un portrait de cet animal en fuite, rendre perceptible sa peur et la dramatiser.

    Sebastiao SALGADO, éléphant issu de Genesis, 2013

    Sebastião SALGADO, Photographie d’un éléphant, tirée de Genesis, 2013

    Dimensions

    40 x 40 cm / 15,7 x 15,7 inch, 60 x 60 cm / 23,6 x 23,6 inch, 80 x 80 cm / 31,5 x 31,5 inch

    Format

    Type

    Thème